Odyssée

Homère / Traduction Leconte de Lisle

 

Odyssée

« Les Dieux ne dispensent point également leurs dons à tous les hommes, la beauté, la prudence ou l’éloquence. » (VIII, Ulysse)

« Dis pourquoi tu pleures en écoutant la destinée des Argiens, des Danaens et d’Ilios ! Les Dieux eux-mêmes ont fait ces choses et voulu la mort de tant de guerriers, afin qu’on les chantât dans les jours futurs. » (VIII, Alkinoos à Ulysse)

« Qui es-tu parmi les hommes ? Où est ta ville ? Où sont tes parents ? Je suis stupéfaite qu’ayant bu ces poisons tu ne sois pas transformé. Jamais aucun homme, pour les avoir seulement fait passer entre ses dents, n’y a résisté. Tu as un esprit indomptable dans ta poitrine, ou tu es le subtil Odysseus qui devait arriver ici, à son retour de Troiè, sur sa nef noire et rapide, ainsi que Herméias à la baguette d’or me l’avait toujours prédit. Mais, remets ton épée dans sa gaîne, et couchons-nous tous deux sur mon lit, afin que nous nous unissions, et que nous nous confiions l’un à l’autre. » (X, Circé à Ulysse)

« Écoutez-moi maintenant […] afin que je vous parle en me glorifiant, car le vin insensé m’y pousse, lui qui excite le plus sage à chanter, à rire, à danser, et à prononcer des paroles qu’il eût été mieux de ne pas dire […] » (XIV, Ulysse)

« Tu sais, en effet, quelle est l’âme d’une femme ; elle veut toujours enrichir la maison de celui qu’elle épouse. Elle ne se souvient plus de ses premiers enfants ni de son premier mari mort, et elle n’y songe plus. » (XV, Athéna à Télémaque)

« Rien n’est plus misérable que l’homme parmi tout ce qui respire ou rampe sur la terre, et qu’elle nourrit. Jamais, en effet, il ne croit que le malheur puisse l’accabler un jour, tant que les Dieux lui conservent la force et que ses genoux se meuvent ; mais quand les Dieux heureux lui ont envoyé les maux, il ne veut pas les subir d’un cœur patient. Tel est l’esprit des hommes terrestres, semblable aux jours changeants qu’amène le Père des hommes et des Dieux. » (XVIII, Ulysse)

« Certes, Tèlémakhos et moi nous contiendrons les Prétendants insolents, malgré leur fureur. Vous, liez-lui les pieds et les mains, jetez-le dans la chambre, et, avant de fermer les portes derrière vous, enchaînez-le et suspendez-le à une haute colonne, afin que, vivant longtemps, il subisse de cruelles douleurs. » (XXII, Ulysse parlant de son chevrier Mélantheus qui tentait d’aider les prétendants en volant des armes de la maison pour leur permettre de se défendre)

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